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Manoir à mains nues
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29 avril 2009

A quoi ça sert, alors?!

Je vous passe d'emblée les détails de sa scolarité chaotique...
Enfant précoce, testé comme tel, deux passages en classe supérieure proposés en CP et en CE2.

Sachez juste que mon n°2 est en 6ème, à 11 ans c'est normal (dans un excellent collège, dont je suis très satisfaite).
Que ses notes (très bonnes) chutent depuis quelques semaines.
Que les punitions pleuvent pour mauvais comportement (bavardage, devoirs baclés, insolence, bagarres...).

Que j'ai demandé un passage anticipé en 4ème et qu'il a été accepté.

MAIS DANS UN AUTRE COLLEGE.

Donc 4 choix s'offrent à nous, avec décision urgente à prendre, car les insriptions seront bientôt closes :

1°- Changer pour un autre collège, de bonne réputation, en 4ème (donc sa 6ème école en 8 ans de scolarité).

2° - Rester dans son collège actuel avec passage classique en 5ème

3° - L'inscrire en pensionnat dans une école accueillant les enfants précoces (très cher et loin)

4° - Cours par correspondance à la maison

Je suis consciente que chaque choix comporte des avantages et des inconvénients.

Je sais que mon enfant souffre de sa différence, car être EIP (enfant intellectuellement précoce) c'est avoir un décalage intellectuel avec son entourage, tout en vivant dans un corps d'enfant. C'est avoir besoin de jouer aux légos, au foot avec les copains, et être sans cesse en soif de connaissances.

C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue : il comprend si vite qu'il s'ennuie en classe, il s'ennuie tellement qu'il ne trouve plus d'intérêt au travail, il ne travaille plus donc il est puni, il est puni et ses notes chutent donc il est classé dans les mauvais élèves "peut mieux faire".

Non, il ne peut plus mieux faire, il se fane, mon enfant.

Une étude montre que la moitié des enfants précoces n'arrivent pas au bac.

"Maman, être précoce, à quoi ça sert, alors?"

.

.

.

Avez-vous des témoignages, des expériences, des sites, etc. sur le sujet, notamment les cours à domicile et le passage anticipé avec changement de collège? J'ai besoin de m'instruire...pour vaincre.

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Commentaires
P
Bonjour à tous, moi j'envisage de mettre mon fils après les vacances de février au collége notre dame de sion à st omer, mon garçon n'est pas du tout un enfant EIP bien au contraire il a de grosses difficultés scolaires avec une suspicion de dyspraxies, j'ai jamais vraiment entendu parler de ce collége, est ce que quelqu'un connait et pourrait m'en parler un peu, est ce que ce collége a bonne réputation, en faite j'aimerais savoir si les enfants en difficultés sont aidés ou si ils sont tout simplement virer parce que leurs moyennes est trop basse, merci pour vos réponses
M
Je viens de tomber sur votre post et me permets d'apporter un commentaire non en tant que maman mais pour vous faire part de mon expérience "d'enfant précoce" diagnostiquée ainsi très très tard. <br /> Je dois tout d'abord préciser que j'ai 27 ans et je pense que l'on ne parlait pas dans les années 80-90 des EIP comme aujourd'hui. <br /> Jusqu'à l'entrée en 6ème, je n'ai pas vraiment rencontré de problème. <br /> Ayant su lire seule au cours de la maternelle, la question de mon passage en CP s'est tout d'abord posée. Mais une psychologue scolaire a alors (le passage anticipé n'était pas vraiment la tendance) émis un avis négatif. Maman qui avait elle même fait sa scolarité avec un an d'avance ne l'a pas vraiment bien vécue. Mes parents n'ont donc pas cherché à passer outre ce conseil. <br /> La question s'est reposée en CE2, mais n'a finalement pas abouti:les classes de CM1 de mon école (et de celles alentours), surchargées ne pouvant m'accueillir. Je dois préciser que ma précocité n'a pas, en vérité, posé de problème durant l'école primaire. Je restais une très bonne élève et ma curiosité étant assouvie par diverses activités et beaucoup de lecture, une petite fille joyeuse. <br /> Les difficultés ont réellement commencé au collège et au lycée. C'est à ce moment là que j'ai senti que j'étais vraiment en décalage avec les autres adolescents, mes préoccupations étaient bien différentes des leurs. C'est à ce moment là aussi que j'ai commencé à réellement m'ennuyer en cours. Ces années ont été un véritable cauchemar pour moi. J'ai pris le parti de devenir "normale", mettant tout en œuvre pour être perçue comme telle. Cela n'a finalement fait qu'approfondir mon mal être. Sans rentrer dans les détails, j'ai redoublé ma première et ai été boulimique pendant plus de 5 ans. <br /> A l'âge de 17 ans, j'ai été diagnostiquée EIP, mais rejoignant le témoignage de certaines un peu plus haut : un diagnostique est posé, mais aucune solution n'est apportée. En plus dans mon cas, je pense qu'il était trop tard. <br /> <br /> Aujourd'hui, je suis une jeune femme heureuse et comblée, je finis actuellement mon second master II de droit et ai d'autres projets plus personnels. <br /> <br /> Avec le recul, je pense que la plus grande difficulté que j'ai pu rencontrer dans mes études universitaires (quand j'ai décidé de m'y mettre, le début ayant été quelque peu chaotique), a été d'apprendre à travailler. C'est là le problème des EIP qui restent dans un cursus normal, on ne sait pas ce que c'est que l'effort. Je pense cependant que si j'avais "sauté" des classes, le décalage au moment de l'adolescence aurait pu être également source de difficultés. Cela peut être une solution "provisoire", mais je ne suis pas sure qu'une toute jeune fille de 14 ans soit vraiment épanouie dans une classe de jeunes gens de 17 ans.<br /> Je pense que dans mon cas, une classe "spéciale" aurait été un bon compromis.<br /> <br /> Pour conclure, je dirais que les solutions à envisager pour votre enfant dépendent avant tout de lui, de son ressenti et qu'elles seront certainement amenées à évoluer.<br /> <br /> J'espère ne pas avoir trop noirci le tableau et vous avoir apporté quelques éclairages.
E
Lady Liberty a posté le 4 mai 2009 que sa fille était à Notre Dame de Sion St Omer et que l'on pouvait s'adresser à elle relativement à cette école.<br /> J'aurais donc voulu la contacter.<br /> Par ailleurs, désirant y mettre l'année prochaine notre fille de 16 ans,(pas forcément enfant précoce) actuellement en Première ES, mais habitant très loin, nous aurions voulu trouver pour elle dans la région, une famille d'accueil, pour les week-end et jours fériés , étant entendu qu'elle quittera St omer pour les vacances scolaires : toussaint, noêl, février, paques, été ...<br /> Merci.
M
peut être que ce bouquin te sera utile moi je suis entrain de le lire et je le trouve fort inter ressent.... "enfant surdoué comment l'aider à grandir, l'aider a réussir de Jeanne SIAUD-FACCHIN"<br /> tu le trouve en livre de poche à 8,40
F
j'ai ma fille qui a été précoce elle a doublée sa seconde et pas travaillée plus la deuzième année fait un 1ere stg et une term idem eu son bac et comme l'école ne lui a jamais rien appris c'est elle qui le dit est en première année de fac d'histoire et en refait une l'année prochaine car enfin il lui faut travailler sauf que la donzelle ne sait plus le faire (juste pour travailler) elle se disperce et fait d'autres recherches, bref dur dur et son frère lui est très dyslexique sauf il s'ennuie aussi en classe ........bref c'est pas simple pour eux. j'avais toujours refusé de sauter des classes cause mauvais souvenirs...je ne sais plus que penser..bon courage et si tu trouves une école spécialisée profite pour eux et avec leurs désirs. bonne chance.
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